Programme de biologie /glendon/biology/?lang=fr Tue, 14 Dec 2021 23:09:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 Deux étudiantes inaugurent le cours bilingue de recherche sur le terrain en biologie /glendon/biology/2019/03/21/students-inaugurate-bilingual-biology-field-research-course-2/?lang=fr Thu, 21 Mar 2019 21:57:00 +0000 /glendon/biology/?p=1833 Après 14 h de voyage en train, Cassandra Carey et Emma Joo ont débarqué à ²Ñé³Ù¾±²õ-²õ³Ü°ù-²Ñ±ð°ù (Québec) sur un quai désert, abstraction faite de leurs deux valises. Un début original pour leur cours de biologie sur le terrain et une réalité très différente de celle du campus de l’université York qu’elles avaient laissé derrière elles. « […]

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Après 14 h de voyage en train, Cassandra Carey et Emma Joo ont débarqué à  (Québec) sur un quai désert, abstraction faite de leurs deux valises. Un début original pour leur cours de biologie sur le terrain et une réalité très différente de celle du campus de l’université York qu’elles avaient laissé derrière elles.

« Nous sommes descendues du train au milieu de nulle part et avons été seules dans notre maison toute la journée, » explique Joo. « C’était une bonne chose que nous soyons déjà amies. »

The students walk along the beach flats adjacent to the region’s iconic lighthouse
À côté du phare, symbole de la région, les étudiantes marchent le long des appartements de la plage.

Les deux étudiantes bilingues de deuxième année, qui suivent des classes de biologie à Glendon, ont aidé Laura McKinnon, professeure adjointe qui se spécialise sur la question de l’écologie aviaire et des changements climatiques, à lancer son cours de recherche sur le terrain. L’une et l’autre se sont étonnées d’être les seules étudiantes inscrites au programme intensif de deux semaines, mais elles ont profité au mieux de cette opportunité d’apprendre la recherche sur le terrain à la source même, en particulier ses aspects méthodologiques. Leur travail était centré sur la diversité et l’abondance des oiseaux de rivage dans deux baies de la péninsule de Gaspé, au Québec. Les deux étudiantes ont conçu et appliqué leur stratégie de recherche sous la houlette de McKinnon.

« Les oiseaux se nourrissant d’invertébrés, nous avons posé l’hypothèse que la densité de population des oiseaux de rivage serait plus importante dans les zones les plus riches en invertébrés Â», explique Carey.

Cela peut sembler à première vue facile, mais il a fallu beaucoup de travail pour surveiller la population d’oiseaux, surtout dans la mesure où les deux étudiantes connaissaient mieux la biologie humaine que la biologie aviaire. Elles ont tout d’abord procédé à une revue de la littérature pour établir s’il y avait, ou non, un travail de recherche similaire, puis se sont plongées dans les méthodes permettant de mesurer la densité des invertébrés et la diversité des oiseaux de rivage. Elles se sont aussi vite familiarisées avec les oiseaux les plus courants de l’endroit, comme le grand chevalier à pattes jaunes et le pluvier semipalmé, en se plongeant dans les livres sur le sujet et en observant les oiseaux avec McKinnon de nombreuses heures durant.

The students assisted their professor by collecting core samples that allowed them to calculate invertebrate density at each site
Les étudiantes aident leur professeur à collecter les échantillons de carotte qui leur ont permis, pour chaque zone étudiée, de calculer la densité des invertébrés.

« Nous avons beaucoup appris de notre professeure, qui a fait son Ph. D. sur les oiseaux de rivage, Â» explique Carey. « La première semaine, celle-ci nous a fait sortir tous les jours ; du coup, au moment de faire notre recherche personnelle, nous connaissions les principaux oiseaux. Â»

En concevant leur projet, Carey et Joo ont sélectionné les zones qui semblaient les plus prometteuses pour leur échantillonnage, utilisant un GPS pour être sûres qu’elles étaient équidistantes, non seulement les unes des autres, mais aussi du rivage. Elles ont ensuite vérifié l’horaire des marées pour collecter les échantillons à marée basse, avant de calculer la densité des invertébrés pour chaque zone. Une fois celles-ci choisies, elles étaient surveillées du rivage par les étudiantes à l’aide d’un télescope. À l’issue du recueil de données, les deux étudiantes ont pu établir si leur hypothèse de recherche était confirmée ou infirmée par leurs observations, et découvrir que les oiseaux étaient, effectivement, plus nombreux dans les zones de la baie les plus riches et diversifiées en invertébrés.

« Nous avons conçu et mené ce projet du début à la fin, Â» précise Joo.

D’après l’une et l’autre, c’était une merveilleuse expérience, et une expérience avec un vrai plus : les deux étudiantes fréquentant Glendon, leurs échanges avec la professeure étaient entièrement en français. 

Carey et Joo sont rentrées ravies d’avoir suivi ce cours et fières d’en avoir été les premières étudiantes. « C’était vraiment un travail sur mesure, Â» a raconté Joo. « La professeure McKinnon nous a permis de faire cette recherche et nous a fait confiance pour l’aboutir. Â»  

Bien que plus intéressée par la biologie humaine, Joo garde un bon souvenir de l’expérience : « J’ai vraiment aimé travailler sur le terrain et être au cÅ“ur de la nature. Â»

Carey a également été ravie de ce qu’elle a appelé une « expérience holistique diversifiée Â» : « Je n’avais jamais participé à un programme d’échange, et c’était vraiment comme je l’imaginais. Je suis heureuse que la professeure McKinnon offre ce cours chaque année pour que les autres étudiants aient une chance de vivre une expérience directe de recherche sur le terrain. Â»

Elaine Smith, contributrice spéciale d’Innovatus

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Un professeur de Glendon publie un nouvel ouvrage sur les espèces non indigènes /glendon/biology/2017/01/19/glendon-professor-publishes-new-book-on-non-native-species-2/?lang=fr Thu, 19 Jan 2017 23:03:00 +0000 /glendon/biology/?p=1845 Le professeur de biologie de Glendon, Radu Guiasu, a récemment publié un nouvel ouvrage intitulé Non-native species and their role in the environment: The need for a broader perspective. Le livre est paru à la prestigieuse maison d’édition universitaire Brill, située aux Pays-Bas. Le propos du chercheur consiste à ouvrir les horizons vers plus de […]

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Glendon Biology Professor Radu Guiasu
Radu Guiasu

Le professeur de biologie de Glendon, Radu Guiasu, a récemment publié un nouvel ouvrage intitulé Non-native species and their role in the environment: The need for a broader perspective. Le livre est paru à la prestigieuse maison d’édition universitaire Brill, située aux Pays-Bas.

Le propos du chercheur consiste à ouvrir les horizons vers plus de tolérance, d’ouverture d’esprit et de positivisme vis-à-vis des espèces végétales et animales qualifiées d’« envahissantes Â», ainsi qu’à remettre en question les attitudes négatives qui prévalent contre lesdites espèces. Ce minutieux travail, basé sur des années de recherche, tente de rétablir un peu l’équilibre dans le débat actuel au sujet du rôle des espèces non indigènes en proposant d’élargir les perspectives et en analysant ces espèces et leur impact dans leurs nouveaux environnements à plus long terme, d’un point de vue évolutionniste. L’analyse en question porte sur la nature relativement arbitraire de termes tels qu’« indigène Â» et « non indigène Â», sur les façons plutôt incohérentes dont ces termes sont appliqués aux espèces biologiques, ainsi que sur les frontières subjectives de ce qu’on appelle les « aires de répartition indigènes ».

Le rôle des espèces non indigènes dans leurs nouveaux environnements peut être considérablement plus complexe que les informations contre les espèces introduites le laisseraient penser. Souvent, il existe un contraste important entre ce que nous savons des espèces non indigènes et leur impact, ainsi que les affirmations catégoriques formulées contre elles. Ainsi, la perspective plus positive et plus nuancée sur les espèces introduites et sur leur impact que propose cet ouvrage est non seulement tout à fait nécessaire, elle est aussi très attendue, depuis longtemps.

Le livre Non-native species and their role in the environment, que soutiennent de célèbres écologistes nord-américains tels que Mark Davis et Paul Moore, pourrait ainsi contribuer à un changement de paradigme dans le domaine de l’écologie et de la biologie de conservation. Il pourrait peut-être également entraîner une amélioration générale dans nos attitudes vis-à-vis des espères non indigènes, ainsi qu’une baisse des programmes de contrôle superflus contre de telles espèces. Mark Davis, professeur de biologie à Macalester College, dans la ville de Saint Paul, au Minnesota, a écrit ce commentaire au sujet de l’ouvrage : « Radu GuiaÅŸu examine, avec sérieux et esprit critique, les idées que nous nous faisons des espèces non indigènes. En qualité d’écologiste aquatique, GuiaÅŸu remet en question la notion courante selon laquelle les espèces introduites représentent une calamité écologique mondiale majeure. Son ouvrage est un incontournable pour toute personne qui s’intéresse à la conservation et la biodiversité. Â»

Guiasu est le coordinateur du programme de Biologie et du programme d’Études sur l’environnement et la santé au campus Glendon de l’Université York. En 2009, il a reçu le Prix d’excellence en enseignement du Principal de Glendon et en 2010, il a remporté, à l’échelle de toute l’université, le Prix d’excellence en enseignement du Président. Il est également auteur d’un précédent livre, Entropy in ecology and ethology – co-écrit avec son père, professeur émérite de York en mathématiques et statistiques, Silviu Guiasu – et d’une trentaine d’articles spécialisés dans les domaines de l’écologie, de la biologie de conservation, du comportement animal, de la biologie évolutionniste et de la systématique.

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La primatologue Valérie Schoof obtient une subvention du CRSNG pour ses recherches sur les singes vervets /glendon/biology/2016/07/21/primatologist-valerie-schoof-awarded-nserc-grant-for-research-on-vervet-monkeys-2/?lang=fr Thu, 21 Jul 2016 22:05:00 +0000 /glendon/biology/?p=1850 Financement destiné à effectuer une étude à long terme concernant l’impact de l’environnement sur les hormones et le comportement Écologue chercheuse dans le domaine du comportement des primates et enseignante dans le programme de biologie bilingue à Glendon, Valérie Schoof, docteure en anthropologie physique et biologique, est spécialisée dans l’étude des facteurs écologiques, sociaux et […]

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Financement destiné à effectuer une étude à long terme concernant l’impact de l’environnement sur les hormones et le comportement

Écologue chercheuse dans le domaine du comportement des primates et enseignante dans le programme de biologie bilingue à Glendon, Valérie Schoof, docteure en anthropologie physique et biologique, est spécialisée dans l’étude des facteurs écologiques, sociaux et physiologiques qui influencent – et sont influencés par – la dominance sociale chez les primates mâles. Son programme de recherche, désormais partiellement fondé grâce à une subvention du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), porte en priorité sur les comportementaux et les cycles biologiques des singes vervets sauvages.

À propos du CRSNG

Valerie Schoof
Valerie Schoof

Destiné à faire du Canada un pays de découvreurs et d’innovateurs au profit de tous les Canadiens, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada encourage et soutient la recherche axée sur la découverte, ainsi que l’innovation, en incitant les entreprises canadiennes à prendre part à et à investir dans des projets de recherche postsecondaires. Les chercheurs du CRSNG se situent à l’avant-garde de la science en s’inscrivant dans le prolongement de la longue tradition d’excellence scientifique du Canada.

« Le financement du CRSNG témoigne de la qualité et de l’importance des recherches de Valérie Schoof, Ph. D. Nous sommes chanceux de compter une professeure aussi accomplie et enthousiaste parmi les enseignants du nouveau programme de biologie bilingue de Glendon », a déclaré Christina Clark-Kazak, vice-principale à la recherche et aux études supérieures.

À propos du programme de recherche de Valérie Schoof

Valérie Schoof a commencé à s’intéresser aux comportements sociaux et aux stratégies de reproduction, notamment à la dominance, dès l’adolescence :

« J’ai remarqué que mes amies et moi étions parfois – mais pas nécessairement – attirées par les mêmes personnes. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de me concentrer sur les choix de partenaires chez les êtres humains pendant mes études de premier cycle en biologie. Peu de temps après, je me suis rendu compte que je préférais étudier des sujets qui ne pouvaient pas répondre : les primates ! »

Pour ses études supérieures, Valérie Schoof a étudié les singes capucins à visage blanc au Costa Rica et elle a obtenu son diplôme de maîtrise, ainsi que son titre de docteure à l’Université Tulane, à la Nouvelle-Orléans. Pendant ses études postdoctorales à l’Université McGill, la professeure Schoof a étudié les singes colobes rouges en Ouganda, ainsi que les singes vervets, espèce devenue aujourd’hui son principal sujet de recherche.

Grâce à la subvention du CRSNG, Valérie Schoof envisage d’analyser la socio-endocrinologie, c’est-à-dire la façon dont l’environnement social affecte l’influence réciproque entre les hormones et le comportement. En résumé, elle étudie la manière dont les singes vervets mâles se reproduisent : comment ils développent, entretiennent et affichent leur status social, comment leur statut de dominance influence la réussite de reproduction des mâles et comment les femelles – ainsi que les stratégies reproductives des femelles – influencent les mâles. Par exemple, comment la disponibilité de la nourriture dans l’environnement influence-t-elle le moment de la reproduction des femelles et comment ceci influence-t-il à son tour la façon et le moment dont les mâles sont en concurrence les uns avec les autres pour avoir accès à ces femelles ?

Dominance et reproduction au cours de la vie : recherche à court et long terme

Afin de mener ses recherches avec efficacité, Valérie Schoof envisage de procéder de deux manières : d’abord, elle se concentre individuellement sur les singes afin d’examiner les différences comportementales et physiologiques qui existent entre eux ; ensuite, au moyen d’une approche à long terme, elle peut analyser les différences individuelles chez les singes, à différents stades de leur vie.

Les primates mâles font preuve de différentes stratégies reproductives et comportementales basées sur des facteurs internes tels que la santé et les hormones, et sur des facteurs externes tels que le nombre de femelles fertiles, la quantité et la qualité d’autres mâles qui s’intéressent surement aussi à s’accoupler aux mêmes femelles du groupe. Il est fort probable qu’un mélange de facteurs internes et externes déterminera si un mâle deviendrea dominant ou, au contraire, restera subordonné toute sa vie.

Dans les recherches de la professeure Schoof, ces informations sont le mieux rendues dans une étude à long terme sur les singes pris individuellement : étant donné que bon nombre de ces facteurs évoluent au cours de la vie d’un singe, leur tactique reproductive changera elle aussi. Autrement dit, un mâle dominant ne demeurera pas toujours dominant et, de ce fait, risquera de ne pas toujours avoir le premier choix en matière de partenaires potentielles, de même qu’il risquera également de ne pas toujours être le partenaire sexuel préféré des femelles. D’autres facteurs tels que la santé d’un mâle, le nombre de concurrents mâles et la quantité de femelles interviennent aussi dans les changements pouvant survenir au cours de la vie d’un mâle et influencer sa reproduction. La meilleure façon d’analyser l’influence relative de ces facteurs est en menant une étude longitudinale qui retrace les changements comportementaux du singe au cours de sa vie.

À propos de la biologie à Glendon

Créé en 2015, le programme de biologie bilingue de Glendon est spécialisé dans la biologie de conservation, l’écologie et le comportement animal, avec des opportunités de recherche approfondie comme on en voit rarement au niveau du premier cycle. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme »

Vous désirez en savoir plus sur Valérie Schoof, Ph. D. ?

Nous l’avons interrogée lors d’une entrevue au sujet de ses recherches sur la dominance et la reproduction chez les singes capucins à tête blanche.

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