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Ashley Goodfellow Craig

Homme d’affaires et ancien politicien congolais, Eugène Serufuli souhaitait que tous ses enfants fassent leurs études à l’étranger, qu’ils habitent ensemble et qu’ils veillent les uns sur les autres tout en obtenant le diplôme universitaire qui leur permettrait de prendre un bon départ dans la vie.

Depuis 2018, huit de ses neuf enfants ont parcouru les 10 000 kilomètres qui séparent la République démocratique du Congo et le Canada afin d’étudier à l’Université York. Trois d’entre eux obtiendront leur diplôme ce printemps au Collège Glendon. Les deux aînées ont déjà obtenu leur diplôme et trois autres frères et sÅ“urs sont à mi-chemin de leur parcours d’études.

« Mon père a toujours voulu que nous soyons réunis dans un même lieu, une même université, une même maison, afin de vivre ensemble, de nous entraider et de veiller les uns sur les autres », explique Jean-Luc Serufuli, 25 ans, qui obtiendra son diplôme le 12 juin avec son frère Salomon, 24 ans, et sa sÅ“ur Diane, 30 ans. Tous trois obtiendront un diplôme en sciences politiques.

Après que le premier membre de la fratrie Serufuli a fréquenté une autre université ontarienne, étudier à York est devenu une tradition familiale. Ce sont les filles aînées, Isabelle et Florine, qui se sont inscrites les premières à la Faculté d’arts libéraux et d’études professionnelles du campus Keele. Florine a obtenu un diplôme d’économie en 2018 et Isabelle un diplôme en informatique en 2024.

Leurs autres frères et sœurs, dont Diane et sa sœur jumelle Nadia, ont choisi le Collège Glendon de l’Université York. Comme ils parlaient couramment le swahili et le français, l’idée d’étudier en français tout en développant leur maîtrise de l’anglais leur a plu. Ils se sont orientés vers des cours d’économie et commerce et de sciences politiques susceptibles de les préparer à une carrière dans leur pays d’origine ou au Canada. Ils ont aimé l’environnement intime du campus Glendon et son cadre pittoresque à proximité du centre-ville animé de Toronto.

Jean-Luc a tenté de renier la tradition et de tracer sa voie ailleurs.

« Je suppose que je voulais faire cavalier seul, dit-il en riant. Mon père a dit non. C’est alors que j’ai eu l’appendicite. À l’hôpital, mon père m’a dit : tu vois? Imagine que quelque chose de semblable se produise alors que tu es seul. Tu comprends pourquoi tu dois rester avec tes frères et sÅ“urs? Et j’ai compris. »

Aujourd’hui, sept enfants Serufuli partagent une maison hors campus. Ils ont toujours vécu ensemble et affirment que le fait de venir au Canada et de fréquenter la même université les a rapprochés.

Quand on était plus jeunes, on avait l’impression que tout le monde avait huit frères et sÅ“urs - on pensait que c’était normal, dit Salomon. C’est tellement agréable de rentrer à la maison le soir : on a huit histoires différentes à écouter et peut-être plus si on compte nos parents.

Salomon et Jean-Luc affirment que leur père n’aurait pas pu les pousser à prendre une meilleure décision.

« Glendon possède toutes les ressources et tous les programmes pour favoriser la réussite, dit Jean-Luc. J’ai pris la bonne décision en venant étudier ici. »

Les trois frères et sœurs réfléchissent à la suite de leur parcours, au secteur d’activités et à la région où ils veulent faire carrière.

L’une de leurs options est de travailler dans les entreprises que leurs parents gèrent depuis leur maison de Kinshasa, la capitale du Congo. Ces entreprises familiales s’occupent d’immobilier, d’agriculture et d’exploitation pétrolière.

Mais une chose est sûre : si les trois décident de rentrer chez eux, ils continueront à vivre comme une grande famille, du moins à court terme.

« Comme toujours, mon père n’aime pas que nous soyons séparés, dit Jean-Luc. La tradition veut que nous vivions tous ensemble jusqu’à notre mariage. Si on ne se marie pas, on ne déménage pas. Nous allons donc nous serrer les coudes jusqu’à ce que nous trouvions l’âme sœur. »

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Lors de la première cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’Université York qui a eu lieu le 12 juin, les finissants et finissantes du Collège Glendon ont écouté le message inspirant de François Boileau, récipiendaire d’un doctorat honorifique en droit, sur l’importance d’accepter l’incertitude.

Dans son discours d’ouverture, Rhonda Lenton, présidente et vice-chancelière de York, a partagé un sentiment similaire, soulignant les défis que les étudiants et étudiantes ont dû relever au cours des dernières années.

Leur parcours a débuté dans un contexte marqué par de grands bouleversements mondiaux, notamment une guerre en Europe, une escalade des conflits au Moyen-Orient et en Afrique, l’incertitude entourant la nouvelle administration américaine et les effets croissants de la crise climatique.

« Ce n’est pas anodin, a-t-elle affirmé. Néanmoins, je suis convaincue que vous êtes maintenant en mesure de faire face à tous ces changements et que vous allez mettre à profit vos nouvelles connaissances pour améliorer le monde. »

Marco Fiola, principal de Glendon, a décerné un doctorat honorifique à M. Boileau en soulignant son dévouement à la population canadienne tout au long de sa carrière et son incidence significative sur la défense des droits et des services des francophones.

M. Boileau compte près de 30 ans d’expérience dans la fonction publique, notamment à titre d’ombudsman des contribuables du Canada et de commissaire aux services en français de l’Ontario, où il s’est attaché à améliorer les services aux contribuables et à défendre les droits liés à la langue française.

Dans son discours, M. Boileau a exhorté les étudiants et étudiantes de la cohorte 2025 à ne pas craindre l’inconnu et à saisir des occasions de développement personnel et professionnel.

Avec humour, il a fait référence à sa propre expérience de jeune diplômé confronté à des questions sur l’avenir et a souligné l’importance de dire « oui » à de nouvelles perspectives.

« Lorsque j’ai obtenu mon diplôme — il y a fort longtemps, peu après l’extinction des dinosaures —, je me sentais comme beaucoup d’entre vous aujourd’hui. J’étais fier de ce que j’avais accompli, mais j’avais des inquiétudes envers l’avenir. »

Selon lui, les promotions et les titres ne sont pas toujours synonymes de croissance véritable : cette dernière dépend plutôt de la volonté de relever de nouveaux défis et de s’engager dans le bénévolat. Dans son cas, ces expériences l’ont aidé à acquérir des compétences précieuses et à tisser des liens, ce qui a fini par enrichir sa vie personnelle et professionnelle.

« Le pouvoir de dire oui a joué un rôle important dans ma carrière, a-t-il déclaré. Dans le cadre de mes fonctions, j’ai fait la connaissance de personnes qui sont devenues des collègues de confiance, des mentors et des amis pour la vie. Chaque expérience nouvelle m’a permis d’acquérir des compétences, de la confiance et une perspective que j’ai pu appliquer dans mon travail quotidien. »

M. Boileau a évoqué une expérience marquante au Yukon alors qu’il travaillait avec la communauté francophone locale. Durant son séjour, il a pris conscience de l’impact des pensionnats sur les communautés des Premières Nations.

« Cette expérience m’a apporté bien plus que des compétences : elle m’a donné le sentiment de contribuer à quelque chose de plus grand. »

M. Boileau a encouragé les diplômés à faire preuve de curiosité, à avancer petit à petit vers leurs centres d’intérêt et à s’ouvrir aux autres dans un monde de plus en plus exigeant. « Dans le contexte actuel, nous devons redoubler d’efforts pour faire changer les choses, non seulement pour nous, mais aussi pour les autres. »

M. Boileau a invité les finissants et finissantes à relever ces défis et à engager des conversations constructives sur l’importance de l’éducation et du service. « Faites-vous entendre. Vous n’êtes pas seuls », a-t-il déclaré, incitant la cohorte à partager leur curiosité et leur bonté avec le monde entier.

Pour finir, il a félicité les membres de la cohorte 2025 et a souligné leur potentiel non seulement pour réussir, mais aussi pour diriger et faire changer les choses dans leurs communautés.

« Donnez libre cours à vos doutes. Laissez-les alimenter votre curiosité. Laissez-les vous rappeler que vous ne cessez de grandir, ce qui est remarquable. »

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Ashley Goodfellow Craig

Une nouvelle sculpture intitulée « Ancient Country Seat » a été inaugurée sur le campus Glendon de l’Université York. Cet ajout significatif au patrimoine artistique de l’Université se trouve à l’intersection de la culture autochtone et de l’éducation.

Créée par l’artiste Secwépemc Tania Willard, la sculpture « Ancient Country Seat » est un banc fleuri qui invite les membres de la population étudiante et du corps professoral ainsi que les visiteurs à engager un dialogue sur l’identité, le lien avec la terre et le rôle de l’art dans la prise en compte des récits culturels.

Soucieuse d’offrir un espace propice à la réflexion et à l’engagement, Mme Willard crée des Å“uvres qui permettent aux gens d’entrer en relation les uns avec les autres et avec leur environnement. Ses Å“uvres sont profondément ancrées dans les expériences de son enfance à Neskonlith, une communauté située dans une réserve, à l’orée d’une forêt. Son parcours artistique est caractérisé par un lien étroit avec la terre et son engagement envers sa communauté.

Durant sa visite du campus Glendon, l’idée de rassemblement est venue à Mme Willard.

« Cette idée est née dès le début de ma visite du site une fois que j’ai compris les variables du projet : je voulais que ce soit un espace de rassemblement pour les étudiants et étudiantes autochtones ou non, et qu’il existe un rapport avec les structures de type colonial considérées comme pittoresques sur le campus, dit-elle. Par conséquent, cette Å“uvre deviendra, je l’espère, un lieu de rassemblement. »

Durant le processus de création, Mme Willard a incorporé au mélange de béton des matériaux représentant la guérison et la médecine, comme le tabac et la sauge de son jardin. Cet ajout de plantes médicinales reflète à la fois le caractère industriel de la sculpture et les éléments naturels essentiels à la culture autochtone, symbolisant ainsi un lien avec la tradition et l’environnement.

L’inauguration officielle de la sculpture a eu lieu le 23 mai et comprenait une cérémonie d’ouverture et de clôture par l’Aîné Philip Cote et une performance du groupe de tambours à main Spirit Wing.

« L’installation de cette sculpture marque un jalon important dans l’histoire de Glendon. Ce banc fera désormais partie de Glendon et nous rappellera notre présence sur le territoire autochtone, a déclaré Marco Fiola, principal de Glendon. L’art de Tania Willard nous encourage non seulement à nous pencher sur le passé, mais aussi à dépasser nos différences pour mieux nous comprendre et nous entraider. »

« Ancient Country Seat » aura plusieurs usages, invitant les gens à s’asseoir et à interagir tout en réfléchissant aux implications culturelles plus profondes de l’installation.
L’inauguration du banc de fleurs comprenait aussi la plantation d’arbustes dans les trois jardinières intégrées.

Avec cette Å“uvre, Mme Willard souhaite remettre en question la perception traditionnelle de l’art public et attirer l’attention sur le dialogue en cours au sujet de la réconciliation et de la représentation dans les espaces publics.

Elle espère que ce banc sera un lieu de rassemblement pour les générations à venir et que les gens pourront prendre des photos souvenirs avec son œuvre en arrière-plan. L’attrait esthétique de la sculpture — en plus de sa résonance culturelle — répond à la volonté de l’artiste de créer une impression durable sur toutes les personnes qui sont exposées à l’œuvre.

« J’espère avoir créé un lieu où l’on peut s’asseoir un moment et se connecter les uns aux autres et à la terre qui nous entoure, déclare Mme Willard. Je pense que ce sont de bonnes pratiques pour tout le monde, et à plus forte raison pour les artistes. »

Rédigé à l’aide des fichiers de Oneca Kiana Taylor, MaryGold Bhandari et Ronja Hofmann

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Ce qui avait commencé comme une occasion de donner la chance aux personnes retraitées de poursuivre leur éducation et leur apprentissage s’est transformé en une communauté remarquable qui a récolté près de 500 000 $ au cours de la dernière décennie pour aider les étudiants et étudiantes à atteindre leurs objectifs. 

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LLIR, un organisme à but non lucratif, permet aux personnes âgées de 60 à 95 ans de participer à des conférences de niveau universitaire sans la pression des examens ou des notes. L’accent est mis sur l’apprentissage tout au long de la vie et sur la création d’un réseau social solide pour les personnes retraitées. Le programme propose un vaste éventail de sujets — qui vont de l’histoire et de l’art à des thèmes émergents comme l’intelligence artificielle —, et tous les esprits curieux peuvent trouver leur bonheur. 

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Il y a plus de 50 ans, LLIR a choisi le Collège Glendon comme base, séduit par son atmosphère collégiale, ses installations accessibles et son fort sentiment d’appartenance à la communauté. 

À l’époque, les vendredis étaient souvent sous-utilisés dans les emplois universitaires et les amphithéâtres de Glendon pouvaient accueillir les programmes de LLIR. Au fil des années, ce partenariat s’est renforcé. Avec son environnement accueillant et ses salles de classe adaptées, le campus Glendon est devenu beaucoup plus qu’un simple lieu de rencontre : aujourd’hui, c’est une deuxième maison pour de nombreux retraités. La portée de LLIR va toutefois bien au-delà de l’éducation. Au cours des 11 dernières années, l’organisme a collecté des montants importants pour la population étudiante de Glendon. Cette année seulement, plus de 35 000 $ ont été recueillis auprès des membres de LLIR. Cet argent finance des bourses d’études étudiantes qui permettent la poursuite d’études universitaires sans subir de stress financier. 

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« La volonté de redonner à la communauté est ce qui rend LLIR si spécial, a déclaré Bill Pashby, bénévole de longue date de LLIR. Même si nous ne rencontrons jamais les étudiants et étudiantes, savoir que les fonds que nous collectons les aident à réaliser leurs rêves est très gratifiant. C’est notre legs pour les générations à venir. » 

L’impact du travail de LLIR se reflète également dans son modèle basé sur le bénévolat. Avec ses quelque 1 200 membres, l’organisme fonctionne grâce au dévouement de ses bénévoles qui organisent les cours et les événements, garantissant ainsi le dynamisme et la viabilité du programme. &²Ô²ú²õ±è;

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« Nous disposons d’une excellente équipe très investie dans la survie de ce programme, déclare M. Pashby. C’est formidable de voir l’engagement d’autant de personnes. » 

LLIR s’est donné pour objectif de collecter 25 000 $ l’année prochaine. Grâce à ses liens étroits avec le Collège Glendon et à sa volonté d’encourager l’apprentissage à vie, LLIR est une pierre angulaire de la communauté du Collège Glendon et prouve que l’apprentissage et la générosité vont de pair. Avec chaque cours magistral et chaque don, les membres de LLIR continuent à façonner l’avenir de Glendon en veillant à ce que la prochaine génération ait les moyens d’apprendre et de prospérer. 

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Le Collège universitaire Glendon est ravi de coorganiser un webinaire avec l’Ambassade de Belgique et la Délégation Wallonie-Bruxelles, dans le cadre des Journées de la Belgique Ã  Toronto.

Joignez-vous à nous le mercredi 23 avril 2025, de 10 h à 11 h 30 (Canada) / 16 h à 17 h 30 (Belgique) pour une discussion intitulée « Belgique–Canada : Regards croisés sur le métier de traducteur à l’ère de l’IA ».

Les professeurs Guillaume Deneufbourg (Université de Mons) et Valérie Florentin (Glendon) discuteront des marchés de la traduction francophone au Canada et en Belgique, ainsi que de la place de l’IA dans l’enseignement et la pratique professionnelle.

Cet événement est gratuit, mais l’inscription est nécessaire.

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Apprentissage expérientiel

Vingt étudiants ont participé à un voyage d'études aux Nations Unies (ONU) à New York. Ils ont eu la chance de dialoguer avec des hauts fonctionnaires de l’ONU, ainsi qu’une rencontre privée avec l’honorable Bob Rae, ambassadeur du Canada à l’ONU.

Colloques hebdomadaires

Animée par le professeur Francis Garon, cette série de 24 colloques a permis aux étudiants d’échanger en petits groupes avec des experts. Parmi les invités :

• Aleqa Hammond, ancienne première ministre du Groenland
• Ambassadeur canadien Jon Allen
• Colonel Malin Persson, Forces armées suédoises

Séminaire Capstone : les politiques publiques en pratique

Ce séminaire a outillé les étudiants pour l’élaboration de soumissions au Conseil des ministres. Les sujets abordés incluaient des projets de réforme de la justice et en matière de fiscalité, et des initiatives pour la diversité.

Des stages qui font une différence

Les stages ont eu lieu dans divers organismes : au sein des gouvernements fédéral et provincial, des ONG, des ambassades, ains que l’ONU et OTAN. Plusieurs étudiants ont souligné l’aspect transformateur de  leur expérience en milieu de travail.

Série des Dialogues Internationaux de Glendon

La série des Dialogues Internationaux de Glendon et le Concours national d’études de cas offrent d’autres occasions pour enrichir la vie étudiante et permettre  aux étudiants de débattre de sujets d’actualité avec des experts.

En chiffres

• 34 étudiants inscrits à la MAPI en 2023-2024
• 10 diplômés ont obtenu leur diplôme de maîtrise en juin 2024
• 87 % des superviseurs de stages ont qualifié les étudiants de remarquables ou excellents

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En collaboration avec des organismes communautaires, le programme de la semaine de la francophonie de cette année célèbre la langue française et les cultures diverses de la communauté francophone internationale.

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Racelle Kooy : Réflexions de l'ouest

Date : le mardi 18 mars
Heure : 12 h à 13 h
Lieu : En ligne

D’origine Secwepemc, St’atl’imc et hollandaise, Racelle est membre de la Première Nation Samahquam et a de solides liens familiaux avec la Première Nation Stswecem’c Xgat’tem.  

Rejoignez Racelle Kooy pour un dialogue intime sur le regard Secwépemc concernant les relations avec le territoire et les peuples. Au sein de tout ceci est le concept de réciprocité. 

Tournoi de foot

Date : le mardi 18 mars
Heure : 15 h à 17 h
Lieu : Centre athlétique de Glendon

Un tournoi de soccer/foot, et un mélangeur social avec pizza! 

René Saint André : Je suis suis un fier Franco-Ontarien d’origine sud-indienne

Date : le mercredi 19 mars
Heure : 10 h à 12 h
Lieu : Salle YH A201 + Zoom

La famille de René Saint André est originaire de ±Ê´Ç²Ô»å¾±³¦³óé°ù²â, une ancienne colonie française (comptoir français). Par le biais d'une présentation bilingue, René retrace magnifiquement ses racines depuis ±Ê´Ç²Ô»å¾±³¦³óé°ù²â jusqu'à la communauté franco-ontarienne de Hearst. Sa présentation est riche en documents d'archives et en superbes visuels. 

Atelier de danse africaine  

Date : le mercredi 19 mars
Heure : 15 h 30 à 17 h
Lieu : Centre athlétique de Glendon

À travers les mouvements de danses africaines, Lua Shayenne vous invite à célébrer votre corps en tant que temple de l'esprit connecté à la Terre Mère. Nous explorons la respiration, le sol, le rythme intérieur et le courant. 

La Foire des carrières à Glendon

Date : le mercredi 19 mars
Heure : 13 h à 16 h
Lieu : Centre d'excellence

Si vous souhaitez rencontrer des employeurs prêts à recruter, mettre en avant vos compétences et préciser vos objectifs professionnels, ne manquez pas la Foire des carrières à Glendon.

De nombreuses organisations seront présentes à cet événement en personne pour échanger avec les étudiant·e·s et les diplômé·e·s récents sur les opportunités d’emploi, les parcours professionnels et les postes bilingues.

Projection film : « Ru » 

Date : le jeudi 20 mars
Heure : 13 h à 15 h
Lieu : Salle YH A100 

Film basé sur le récit de Kim Thuy. Après une dangereuse traversée en mer et un séjour dans un camp en Malaisie, la jeune Vietnamienne Tinh et sa famille sont acceptées comme réfugiés au Canada et arrivent à Granby où elles entreprennent leur nouvelle vie. Mais pour Tinh, s'adapter comporte son lot de difficultés. Déjà de nature timide et réservée, elle doit apprendre une nouvelle langue et s'intégrer à son nouvel environnement. Hantée par les épreuves du voyage, Tinh devra puiser au plus profond d'elle-même la résilience nécessaire à sa survie et son bonheur. 

Mateo Delahaye-Brown en concert

Date : le lundi 24 mars
Heure : 12 h à 12 h 45
Lieu : Théâtre de Glendon 

Rejoignez Mateo, un chanteur de Toronto, Ontario, pour un mini-concert spécial célébrant la Semaine de la Francophonie. Présentant un mélange de chansons en français, en anglais et bilingues avec une touche de R&B, ne manquez pas cette occasion d’assister à une performance dynamique et une célébration unique de la langue, de la culture et de la musique! 

Entre résilience et résistance : Vers une francophonie décolonisée 

Date : le lundi 24 mars
Heure : 13 h à 15 h
Lieu : Salle YH A304 + Zoom

Géorgie Gagné est une francophone, trans-féminine avec un héritage mixte franco-québécois et cri. Elle discutera des liens entre le colonialisme et la langue française sur l'île de la tortue, son impact limitatif sur le plaidoyer des communautés francophones hors-Québec, et des pistes vers la décolonisation de ses espaces et de nos communautés. 

La francophonie langue et diversité : le créole mauricien et le Noushi de Côte d’Ivoire  

Date : le mardi 25 mars
Heure : 12 h à 13 h
Lieu : Salle YH A301 + Zoom

Nadja Curumthaully, originaire de l’Île Maurice et doctorante en études francophones et Marc Emmanuel Kacou, étudiant ivoirien en 2^e année à Glendon, ont le plaisir de vous inviter à participer à un atelier intitulé « La francophonie langue et diversité : le créole mauricien et le Noushi de Côte d’Ivoire ».  

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Soyez des nôtres le 12 mars 2025 pour une discussion essentielle sur la démocratie et les menaces extérieures

Dans un contexte marqué par une montée des tensions géopolitiques, il est crucial d’aborder la problématique de l’ingérence étrangère dans le processus électoral démocratique. Avec l’augmentation des cas signalés de manipulation électorale au Canada, au Royaume-Uni et dans l’Union européenne, les préoccupations liées à la désinformation, à l’influence extérieure et à l’érosion de la confiance du public sont en hausse constante.

L’École des affaires publiques et internationales de Glendon a le plaisir de vous inviter aux Dialogues internationaux de Glendon 2025, où des experts chevronnés discuteront des risques, des réalités et des réponses politiques à l’ingérence étrangère dans les processus démocratiques.

Une discussion opportune avec des experts de renom

Cet événement réunira des spécialistes et praticiens de renom en science politique, en droit et en relations internationales pour explorer les points suivants :

• Comment des acteurs étrangers manipulent l’opinion publique par la désinformation et l’influence numérique
• Les cadres juridiques et politiques protégeant l’intégrité électorale
• Le rôle des médias, des gouvernements et de la société civile dans la lutte contre ces menaces

Conférenciers invités :

• Francis Garon, Ph. D. – Professeur de science politique, qui proposera des éclairages sur les réponses politiques et la résilience démocratique.
• Antoine Kernen, Ph. D. – spécialiste de la Chine
• Lori Ringhand, Ph. D. – Experte en droit électoral, qui se penchera sur les cadres légaux protégeant l’intégrité des élections.

Pourquoi y assister?

• Obtenez des perspectives d’experts sur l’un des enjeux les plus pressants de notre époque.
• Comprenez les implications réelles de l’ingérence étrangère sur les élections et la gouvernance.
• Participez à une séance de questions-réponses bilingue avec les intervenants.

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Dans un monde plus connecté que jamais, pourquoi nous sentons-nous si seuls? Dans le cadre de la série des Dialogues internationaux de Glendon, l’événement du 20 novembre explorera la montée fulgurante du sentiment de solitude et ses conséquences profondes.

Il y a plus de 8 milliards d'humains sur la planète. Plus de la moitié d'entre nous vivent dans des zones urbaines et ont accès à Internet. Cela soulève la question – pourquoi nous sentons-nous si seuls?

Une tendance inquiétante de la solitude

Malgré le fait de vivre à une époque de connectivité sans précédent, beaucoup d'entre nous se trouvent aux prises avec une crise invisible, mais profonde : la solitude. Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), ce sentiment d'isolement omniprésent transcende l'âge, le revenu et la géographie, touchant les adolescents, les jeunes adultes et les personnes âgées partout dans le monde. Les statistiques sont alarmantes. Un sondage de Statistique Canada en 2021 a révélé que plus d'un Canadien sur dix âgé de 15 ans et plus se sentait seul « toujours ou souvent ». Aux États-Unis, des recherches indiquent qu'entre 2003 et 2020, le temps moyen que les jeunes passaient avec des amis en face-à-face a chuté de façon stupéfiante de 70 %. Ironiquement, la technologie censée favoriser les liens sociaux pourrait contribuer à ce sentiment de déconnexion.

Le coût caché sur la santé et le bien-être

La solitude n'est pas qu'une simple préoccupation de santé mentale ; elle entraîne également de graves conséquences physiques. Chez les adolescents, elle peut conduire à la dépression et à l'automutilation, tandis que chez les adultes, elle augmente le risque de maladie cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de démence. Certains experts ont comparé les effets de la solitude à fumer un paquet de cigarettes par jour. Au-delà de la santé personnelle, la solitude engendre également un lourd fardeau économique. Le Royaume-Uni estime qu’elle coûte aux employeurs l’équivalent de plus de 4 milliards de dollars canadiens annuellement en raison des jours de maladie, de la baisse de productivité, d’un taux de roulement de personnel élevé et de la charge supplémentaire de soins pour ceux qui souffrent de solitude.

Repenser nos communautés et réimaginer "le troisième lieu" pour favoriser les liens

Alors que les sociétés luttent contre les défis d'une population vieillissante et de plus en plus isolée, il y a une reconnaissance croissante que l'environnement bâti joue un rôle crucial dans le développement ou l'entrave des liens sociaux. Pouvons-nous "créer" des communautés sans solitude ? Les urbanistes et architectes ont-ils les outils et la compréhension nécessaires pour créer des espaces qui favorisent de réelles connexions ? Alors que l'accessibilité a longtemps été une priorité en design urbain, il est temps d'envisager l’intégration de codes et de lignes directrices qui encourageraient activement l'interaction sociale et favorise un sentiment d'appartenance.

Un appel mondial à l'action

Reconnaissant l'urgence de cette question, l'OMS a établi une Commission internationale sur le lien social, tandis que des pays comme le Japon et le Royaume-Uni ont nommé des ministres de la solitude. Même la ville de New York a créé le tout premier Plan directeur pour le vieillissement et nommé Ruth Westheimer, docteure en éducation comme ambassadrice honorifique de la solitude. Alors que le Canada est confronté à une population vieillissante et à un système de santé public déjà surchargé, il est temps de se demander :

Quelles mesures notre nation devrait-elle prendre pour faire face à cette crise silencieuse ? Voilà la question centrale que nous explorerons lors des Dialogues internationaux de Glendon le 20 novembre.

Explorer les solutions et les stratégies

Nos trois invités exploreront différents aspects de la solitude, ses implications pour les politiques publiques ainsi que le rôle potentiel de la technologie pour atténuer ce défi croissant :

• Harry Hobson, Directeur de Neighbourly Lab, Royaume-Uni

• Patrik Marier, Professeur de science politique à l'Université Concordia & auteur de "Les Quatre Prismes du Vieillissement des Populations, Docteur en science politique

• Gordon Flett, professeur au département de psychologie de l'université de York

Nous vous invitons à rejoindre la discussion le 20 novembre alors que nous analyserons en détail la crise de la solitude et découvrirons des pistes vers une société plus connectée et épanouie.

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